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S’aimer mieux

Dernière mise à jour : 24 mai 2020

Retour en soi


Facile, de dire : “Je m’aime”… Mais est-ce que je m’aime de mon mieux?

Je vais souvent me borner à m’accepter comme je suis, et même à m’assumer dans ce que je suis, de parfait et d’imparfait.



Donne la parole à qui tu es, à ton corps. Que dit-il, cet enfant si exigeant? Oui, tu l’aimes, mais le lui prouves-tu assez? C’est ça, qu’il te demande. Ecoutons-le, pour une fois, vraiment…


Je sais que tu m’aimes, mais prends soin de moi, et pas seulement quand je suis malade ou fatigué. S’il te plaît, prends du temps avec moi, parce où que tu ailles, quoi que tu fasses, tu m’entraînes avec toi sans voir et sentir que je suis là, témoin, victime.

D’accord, tu me nourris, tu me laves, mais je vois bien que tes pensées sont ailleurs. Tu ne me regardes que pour me rendre présentable avant d’aller au boulot ou à un rendez-vous. Ou quelques fois, pour critiquer…


Si tu m’aimes tant, pourquoi m’imposes-tu des contraintes qui me blessent? Explique-moi, quand il est nécessaire d’ignorer mes plaintes, et peut-être alors, que je saurais t’aider et te surprendre. Et ensuite, on se reposera ensemble, on veillera l’un sur l’autre.

Puisque tu m’aimes, pourquoi me laisses-tu parfois entre des mains mal intentionnées, qui ne me respectent pas ? Quel mal ai-je fait pour que tu me trahisses, pour que tu me punisses? Ne t’étonne pas, si parfois je me rebelle. Ce n’est pas une vengeance, c’est une protection. Si tu n’es pas mon bouclier, qui d’autre le sera?

Oui je veux de toi que tu m’accordes plus, que tu m’accordes mieux. Et quand tout cela me manque trop, que je te hurle ma souffrance et mon chagrin, tu m’achètes un “cadeau”, pour compenser, pour te dédouaner, pour te désengager. Tu m’offres des cigarettes, un médicament, ou tout ce que tu peux trouver. Pourtant, je me sens toujours aussi malheureux et abandonné.


Mais si tu prenais le temps de réfléchir à ce que je réclamais, avant ça, au départ? Tes cadeaux sont empoisonnés, nous le savons tous les deux. Ils t’accordent une paix momentanée et fictive. Mais moi, je continuerai de réclamer ce que je désire vraiment. Ecoute-moi…


Parfois, tu dis ou penses des choses que je n’aime pas entendre. Tu me dévalorises, tu NOUS dévalorises. J’aimerais au contraire, que tu me félicites, que tu m’encourages, que tu me remercies. Tout ce que tu penses de moi est important. Surveille ce qui se passe dans ta tête. C’est peut-être aussi moi, qui essaye d’attirer ton attention. Ne m’ignore plus, même quand c’est inconfortable.J’attends de toi que tu te montres attentionné et bienveillant, à l’écoute de ce qui se cache derrière les mots, derrière tes maux.

Nous sommes responsables l’un de l’autre, indissociables. Et moi je t’aime. M’aimes-tu aussi réellement, à chaque instant? Car c’est ainsi que tu t’aimes.”



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